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Architectures

16 octobre 2006

FORME ET DÉFORMATION

DES OBJECTS ARCHITECTURAUX ET URBAINS

Alain Borie, Pierre Micheloni, Pierre Pinon

Problématique de la forme

Place du concept de forme en architecture

Rapport entre forme et architecture :
Christopher Alexander : Définition du concept de forme :
« Tout problème de conception débute par un effort pour parvenir à l’adaptation réciproque, à « l’adéquation » de deux entités : la forme considérée et son contexte (humain et physique)… »
« le caractère de symétrie est très important ».

Les types de rapports entre Forme et Contexte
Les rapports de production, de référence et de signification qui font apparaitrent un produit, un model et un signe.

Rapport de Production :
Enracine tout objet architectural ou urbain dans son contexte (socio-économique en particulier). Les formes apparaissent comme des produits du contexte dans lequel elles se trouvent. Henri Lefebvre « la production de l’espace » « l’espace (social) est un produit (social) »
Une forme entretient toujours des rapports de référence avec une autre forme ou avec une autre idée. Forme se réfère à son/ses idées. Henri  Raymond « Habitat, modèles culturels et architecture » souligne l’importance des « modèles culturels » (et non seulement celle des « pratiques sociales » pour expliquer les formes de l’habitat. Il précise, notamment à propos du logement, qu’il est « pour ainsi dire la cristallisation des modeles propres à une société ou à une culture » .
Pratiques sociales au second degrés : modéles sociaux.

Rapport de signification :
Lecture des formes architectures ou urbaines. Différences entre l’influence du contexte sur ces formes, mais des formes en tant que signe sur leur contexte.

Relation forme / contenu
Henri Lefebvre « la production de l’espace » « Ce qui compte sur le plan méthodologique et théorique c’est… l’idée qu’il n’y a pas de forme sans fonction ni structure ». Christopher Alexander : selon sa définition La forme et son contexte : La forme est un espace et une matière ,  le contexte est humain (social) et physique.

Systeme d'analyse des formes architecturales et urbaines.

Vocabulaire de formes
Le vocabulaire de formes se divise en notion : Le mot « notion » est employé dans ce cas pour remplacer le mot « concept » pour rester dans des domaines plus larges.

Notion d’éléments
Les éléments sont classés dans 3 catégories Etat d’équilibre particuier entre espace et matière Element linéaires : Exemple : Tour Eiffel Element planaire : Exemple : Wright, Mies Element Volumique : Exemple Aalto, Rietveld –Shroeder House

Notion de Positionnement
5types de positionnements :
L’éloignement, la proximité, l’accolement, le recouvrement, l’inclusion

carr__rond
Architecture Additive : regroupement d’ensemble fonctionnels en formes assez individualisées au départ, pour accoler ensuite de façon à constituer l’objet final. Exemple : Parlement Daca, Louis Kahn.
Architecture Soustractive : regroupement de fonction dans une forme unitaire dans laquelle on inclura, par la suite, d’autre formes qui répondent à des fonctions plus spécialisé. Exemple : Parlement Chandigarh, Le Corbusier

Notion d’obeissance réciproque

Obéissance par centralisation, parallélisme, axialisation, tangence et perpendicularité.

obeissance

L’ambiguité du mot « obeissance » est donc finalement expressive. A la fois d’une indépendance spaciale des formes et unes par rapport aux autres. Exemple : Alignement à Paris Ecole militaire, champs de mars, tours effeil, palais de chaillot.

Notion d’intégration
C’est la relation entre deux ou plusieurs éléments architecturaux sous l’angle de leur aptitude à former un tout plus ou moins cohérent.
Intégration par répétition: La totaloté architectural est considéré par un assemblage sériel d’éléments formels identiques. Intégation par subordination: ici la totalité architecturale est constituee par un assemblage d'élements dissemblables entre eux, et dont les rapports mutuels  sont d'ordre hiérarchique.
Intégration par unification: c'est la forme d'intégration qui est la plus couramment reconnue. C'est celle où les parties composantes n'ont aucune autonomie par rapport au tout est n'en paraissent pas détachables.
Architecture modulaire Exemple : Groupe scolaire Bures-Orsay F. Prieur

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La notion de déformation.

Il existe deux grandes familles de formes architécturales et urbaines: les formes géométriques et organiques.

Projet du centre de calcul Olivetti a Rhône, Italie, 1963, Le Corbusier.
Modèle géométrique: atelier de montage
Modèle déformé: bureau de recherche
Modèle organique: distribution de circulation et administration
Plan d'ensemble

shemas


Pour les formes architecturales
Le volume global - L'enveloppe éxterieurs - Les enveloppes intérieurs - Les espaces internes (volumetrie) - La partition interne (trame)

envellope1


Pour les formes urbaines
L'enveloppe ou les enveloppes c'est à dire la limite éxterieur de l'emprise urbaine, dont l'enceinte est l'exemple même, pour les villes fortifiées.
La surface globale (l'emprise au sol du bâti)
les partitions internes: la trame viaire et la trame parcellaire.

envellope



GRANDES IDEES - PETITES STRUCTURES

Phyllis Richardson Edition :Thames and Hudson `

N'importe oû, N'importe quand

Structures légères et transformables pour un monde en mouvement Xxème siècle
Style de vie, communication, réseaux de distribution, vitesse et mouvement, mobilité et faculté d’adaptation pour l’homme.
Une maison n’est plus nécessairement constituée de quatre murs et d’un toit, et ce n’est même plus une structure permanante. Les architectes s’interessent à la mobilité et imagine aujourd’hui des habitation confortble –pour quelques heures, une journée ou même une vie- et adapté à une population en perpétuel mouvement.
Ces projets incarnent une nouvelle philosophie de la vie qui prend en compte la nature essentiellement transitoire de la condition humaine.

Points forts des projets :

Remise en cause des notions traditionnelles d’abris, d’espace et de permanence.
Structures mobiles.
Matériaux de haute technologie
Eléments modulaires industriels
Sensibilité à l’environnement
Facile à installer
Autonomes

Abris pour méditer

Poste d’observation, nids d’aigle et cabane

Objets dans le paysage

Folies, pavillons et édifices sculpturaux Les folies modernes répondent pour leur part à des objectifs plus large.
Alors que se manifeste de plus en plus le désir de se fondre dans l’environnement plutôt que de le maîtriser, le concepte de construction sans utilité précise et sans signification est presque devenu un thème pour les architectes contemporains.
Les architectes nous posent aujourd’hui des questions auquelles il est difficile de répondre :
Quelle relation entretenons nous en définitive avec notre environnement, quel est le sens de ce que nous y construisons ?

Meubler la ville

Des structures utilitaires et novatrices qui embellisement les rues et la vie quotidienne Autant la vision que l’on peut avoir d’une ville est déterminanée par de prestigieux édifices au services de l’art, de la culture ou de l’Etat, autant ce sont les petites constructions utilitaires de la vie quotidienne qui nous réserve parfois les plus merveilleuses surprises.
La micro-architecture urbaine, moins expérimentale et fantaisiste est le produit d’une stricte nécéssité.
Les objets architecturaux qui font vivre la cité contribuent à leur manière à définir le caractère d’une ville. Les projets sont remarquables dans le sens où ils contribuent au paysage urbain de manière modeste et perceptible.

La fonction sublimée

La beauté au service de l’utilité, en ville comme à la campagne Caractéristiques de la structure : Célébration de la forme fonctionnelle ou de la fonction formelle

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